Courage, foi et détermination... Voilà ce sans quoi rien ne sera jamais possible ou alors si ardu et complexe que tout paraîtra improbable ou inaccessible telles ces promesses que l'on se fait mais que l'on sait parfaitement ne pas être en mesure de tenir. Or de quoi avons nous précisément le plus besoin pour donner à ces trois vertus de quoi nous forger le moral et nous élever l'âme? Avant tout bien sûr de lucidité et de réalisme, ou, autrement dit, de cette disposition réservée à peu d'hommes de pouvoir regarder les choses telles qu'elles sont, de pouvoir sans broncher les prendre en pleine gueule à affronter les démons qui les accompagnent. Savoir ouvrir les yeux, pouvoir les ouvrir en toute innocence et sans parti pris, sera toujours sans doute l'un des meilleurs moyens pour envisager le chemin à parcourir non comme une épreuve sans fin mais à l'issue certaine mais tel un parcours initiatique aux mystères sans cesse renouvelés...
Xaba
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Recife 2008
« Je voudrais peindre des hommes ou des femmes avec ce je ne sais quoi d’éternel, dont autrefois le nimbe était le symbole, et que nous cherchons par le rayonnement même, par la vibration de nos colorations »
Vincent Van Gogh
Quand les soleils tourbillonnaient au dessus de ta tête…
Quand les étoiles resplendissaient à tes cieux de minuit…
Quand tes nuages moutonnaient en flocons mutins sur l’azur volage mais pesant du midi, à quoi pensais-tu – peut être aux péniches ou aux moulins ?
Mais pense t-on à voir au delà des yeux et des couleurs…
Et que cherchais tu ?
Le séminaire trop étriqué, sclérosé de conventions, toujours plaidant au bénéfices de tes détracteurs ? La société ignorante de la vraie douleur, celle qui pointe au fond de la mine que tu connus si bien, ou qui, paisible, irradie d’une douceur intime quand trois pauvres gueux sales et sombres se partagent au coin de l’âtre une vieille patate fripée ?
Tu as regardé aux delà du reflet ordinaire. L’eau est apparu mouvementée, la moisson ondulée, l’espace s’est agité traversé par des langues de feux têtues et obsédantes. C’est sans doute de ces secrets qu’elles te rapportèrent que tu n’es jamais revenu, offrant à l’autre - toi peut être ! - une oreille devenu, mais seulement à ta mort, célèbre, tel un regard tendu à l’écoute d’un déchirement par le dedans…
Te t’es fuis ! Tu t’es refusé à toi et à tes amis les plus intimes. Ironie pourtant du sort : incompris et maudit, tu es aujourd’hui le moins absent de tous aux tons pastels et assez écarlates.
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Août 2005 voit la publication de la première mouture de Contingences sur le serveur Tripod. Contingences est alors un petit blog généraliste, dans la droite ligne des milliards de pages personnelles fleurissant depuis quelques années sur la Toile.
C’est en Mai 2006 que Contingences passe à la vitesse supérieure après que Xaba son animateur se soit fait les dents dans de nombreux salons et sites littéraires comme Ecrire en Liberté (de Michel Bosseaux), Ateliers Salle Ecrivains et Revue Editions Web (groupes Msn Québécois originellement dirigés par Régent Thiviers puis logiquement administrés par Myriam après le triste décés de ce fervent défenseur de la langue française ), Fulgures.com ( excellent site participatif de création Littéraire fondé par Jean-Luc Renouil), Le Monde qui momite de Dr Buchero, l’homme qui parle aux loups et aux barres de nougats, Imaginair, autre forum littéraire sur le réseau Yahoo animé lui aussi par Michel Bosseaux.
Mai 2006 c’est aussi la rencontre avec les deux autres premiers membres du cercle d’écriture se reformant autour de Contingences. Le site peu à peu s’ouvre vers l’extérieur en présentant une ligne éditoriale plus ouverte à l’expression artistique en général. Yvan Hladky et Sylvie Cador rencontrés sur Fulgures.com forment ainsi avec Xaba l’ossature du Troisième Cercle, réunion d’auteurs prônant le multilinguisme dans leurs textes et le refus du fast writing environnant. Contingences passe alors en version 2 avec un nom de domaine et une plateforme SPIP 1.8 tournant avec Beespip.
Carina de Melly et Pascal Lauwers également rencontrés sur Fulgures.com rejoignent le Troisième Cercle qui organise un an plus tard en Août 2007 sa première réunion à Prague sur les traces de Kafka et d’Appolinaire dans le « petit Paris » d’Europe centrale.
Octobre 2007 voit enfin la troisième version de Contingences et l’admission d’un nouveau membre au sein de son équipe rédactionelle : Seggys qui inaugurera ainsi la toute nouvelle formule de devellopement du site tournant désormais en version SPIP 1.9 sur Squelette Alternatives.
Un grand merci à tous et à toutes celles ayant encouragé, soutenu et rendu possible ce projet, et en premier lieu à tous les lecteurs réguliers et visiteurs occasionnels de nos pages.
Le Cercle est idéal. Il n’est pas important de la rappeler. C’est une évidence admise et reconnue. Mais nous sommes résolument contre les évidences. Le Cercle est naturel. Il nous dépasse. Nous ne pouvons rien contre lui. Mais nous devons et pouvons poser notre attention à chaque instant sur lui, faire de telle manière qu’il ne soit plus simplement une forme qui nous intègre, nous absorbe et nous digère. Notre capacité à porter un regard différent sur ce cercle est justement ce qui nous sauve. Nous serions dans le cas contraire des bovins ou des manches de pioches gonflables. Or nous l’envisageons non plus comme une simple forme, une simple réunion mais telle une option de perfection (bien que nous n’y croyons pas plus qu’aux évidences), une possibilité qui nous est finalement donnée d’aborder l’idéal selon une perpective plus humaine, qui nous échappe moins qu’elle nous transcende. C’est en quelque sorte l’émergence d’un second cercle que nous consacrons alors. Il serait hasardeux d’en rester là : à vouloir bien faire les choses, à vouloir imiter l’immédiat ou le naturel, on n’en livre parfois qu’une pâle copie. A trop rationaliser on perd la richesse et la valeur du spontané.
L’accès à un Troisième Cercle se fait alors naturellement. Le Troisième Cercle n’a pas de membres, n’a pas d’accès, ni de portes , ni de fenêtres. On n’y pénètre pas. On n’y est pas invité parce qu’on aurait été publié par tel ou tel. C’est qu’en effet le Troisième Cercle n’existe pas. Matériellement il est ici et là, c’est-à-dire nulle part et partout à la fois. Mentalement il ne s ‘envisage pas puisque sinon on ne pourrait jamais bien n’en envisager que les niveaux inférieurs. On est ou on n’est pas dans le Troisième Cercle. C’est une question de praxis, de conscience, de culpabilité aussi.
Mais on ne sait jamais très bien si nous composons le Troisième Cercle ou si c’est lui qui nous modèle.
1. Jakin le 16-10-2008 à 03:52:41 (site)
Bienvenue dans le monde des blogueurs..Premier, deuxième ou troisième cercle, le cercle reste une multitude de points à l'infini.....
Jakin,
2. lejardindhelene le 16-10-2008 à 06:36:53 (site)
Un troisième cercle qui n'existe pas, voilà qui séduit l'irrationnelle que je suis...
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Commentaires